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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

31 août 2000 - Turkystan

En me préparant à partir, je constate une double crevaison, une sur la remorque et l'autre sur le Solex. Donc, dès le matin je répare. La route traverse le désert vallonné avec une superbe vue sur des montagnes au loin.

Le vent redouble de force et m'empêche de rouler droit, il me pousse dans le bas-côté. Je crève à nouveau, les chambres à air trop grandes ne sont pas l'idéales pour mon Solex. Un peu plus loin, une famille en voiture s'arrête pour me demander si j'ai tout ce qu'il faut. Ils insistent pour me donner un énorme melon qui fera travailler un peu plus mes jambes dans les côtes. Le vent tourne (ou bien c'est la route), maintenant je l'ai de face. Il faut que je pédale pour atteindre le 15 kms/h.

J'en viens à faire une pose pour décrasser mon moteur, mais cela n'arrangera pas beaucoup ma vitesse. Je m'arrête manger un morceau dans un petit restauroute. Je me fais inviter à la table des policiers du coin. Les gars ont toujours plein de questions à poser, ils sont toujours très surpris de voir un français et sont toujours très accueillants. Les restaurants changent un peu de configuration. Nous mangeons autour d'une table basse, assis sur des tapis avec des coussins, le tout sur une estrade pour ne pas avoir trop de poussière. Lorsque je veux payer, c'est impossible, je suis invité. La prochaine fois peut être...

A un poste de police, militaire ou douane je me fais arrêter. Je monte dans le bureau du commandant (ou du gars le plus gradé). Il me pose plein de question avec un large sourire intéressé. Il essaye de me dire que la déclaration que j'ai faite à l'entrée du Kazakhstan est fausse, et me demande de l'argent. J'arrive à lui prouver le contraire. Il finit par me dire qu'il veut juste un peu d'argent pour aller boire un coup. Je lui fais comprendre que c'est du racket ou de la corruption, et que ce ne sont pas des choses qui se font. Je terminerais par lui lâcher l'équivalent de 2,5 francs.

- clickez sur l'image pour aggrandir-

J'arrive à la ville de Turkystan qui grouille de circulation et de poussière. Je demande à un type en voiture qui s'intéresse à ma présence de m'indiquer un hôtel. Il m'y amène, c'est plutôt une chambre chez l'habitant. Là, je rencontre le petit Golem (14 ans) qui parle très bien anglais. Hier, ils recevaient un touriste espagnol. Le gars à la voiture (Muzaffar) est professeur à l'université turque de la ville. Je leur explique le site Internet et en profite pour envoyer tous mes comptes rendus en retard. Un petit dîner et au lit.

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