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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

30 août 2000

Une petite ville dont je n'ai pas le nom

Réveil pas trop matinal, j'ai sans-doute trop mangé hier, je suis un peu patraque. Après un petit déjeuné léger, j'arrive quand même à remonter sur mon Solex pour quitter Kzil Orda.

Je trouve ma route dans un brouillard de poussière soulevé par le vent puissant. Avant de sortir de la ville, un gars s'arrête devant moi en voiture. Il a 27 ans et trouve mon voyage intéressant. Je le retrouverais une demi-heure plus tard plus loin sur la route. En fait, il est allé chercher sa femme et sa fille pour me les présenter. Sa femme me donne de quoi manger pour la route.

Je connais de nouveau des problèmes de pneumatique sur la remorque. Les réparations effectuées il y a quelques jours ne tiennent pas le coup. En plus, les pneus sont usés et je n'en ai plus de rechange et les roulements commencent à se démonter. Dans une station service en plein désert, les gars s'improvisent réparateurs de chambre à air avec de la colle néoprène et des bouts de chambre. Ils ont vu ma tête de touriste, ils me demandent un peu cher, mais comme ils me rendent bien service je ne serais pas trop dur en négociation.

Le paysage s'alterne entre désert et culture lorsque l'irrigation le permet. La route est bien souvent vide d'usagers. La nuit arrive, j'arrive dans une petite ville dont je ne connais pas le nom. Je profite de mon arrestation par la police pour simple curiosité, pour demander s'il y a un hôtel ou un truc comme ça dans le coin par hasard? Il y a juste à deux cent mètres un petit hôtel sans prétentions. Lors de mon dîner, je croise deux types qui m'ont vu sur mon Solex il y a trois jour à Aral. Nous discutons un peu, je suis assez surpris d'avoir été reconnu alors que je suis là incognito, sans mon Solex.

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