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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

26 septembre 2000

Hami

Lever tranquille dans les montagnes de graviers. Au petit déjeuner nous remarquons que l'essieu de la remorque est tordu en son milieu. En regardant de plus prêt nous constatons qu'il est fendu, prêt à céder. Il grand temps de réaliser un bricolage de fortune avec des colliers pour le maintenir en place et essayer de répartir les efforts. Selon nos calculs, ça devrait tenir le coup pas mal de temps encore. L'axe qui sert d'essieu doit en avoir marre de supporter toute la charge que nous lui imposons en plus des cahots de la route depuis des semaines.

La journée débute par un col d'une vingtaine de kilomètres. Le paysage est tellement immense que nous n'avons pas l'impression que ça monte, il faut pourtant pédaler pour que les Solex avancent. La route est toujours en construction sur plus de cent kilomètres encore. Nous empruntons les portions praticables.

Les ouvriers vivent sur place dans des abris de fortune, nous les comptons par milliers. La plupart sont avec des pelles des pioches à creuser une tranchée, remblayer, faire un mur, ... Il n'y a jamais eu autant de monde dans ce désert. Nous changeons un pneu de la remorque par ceux que nous avons acheté à Turfan. Le résultat est étonnant, au bout de 15 kilomètres, l'armature en métal se détache, le pneu taille trop grand et se détache de la jante. C'est le record du monde de kilomètres parcourus de tous les pneus que j'ai essayé avec cette remorque.

Dans l'après-midi, la route descend dans la dépression de Hami. Nous nous retrouvons donc en dessous du niveau de la mer avec une vue sur une chaîne de montagne aux sommets enneigés.

Nous arrivons à la tombée de la nuit dans la ville de Hami. Nous trouvons un premier hôtel grand luxe qui ne correspond pas à nos prix, même avec une réduction. Le second est mieux, nous prenons une chambre dont le prix va plus que doubler le temps de poser nos bagages. Un peu énervé, nous quittons ces lieux vers un troisième hôtel. Un petit tour en ville pour dîner et fêter l'anniversaire de François, puis retour à l'hôtel pour essayer de se connecter à Internet. Le réseau GSM n'est pas d'assez bonne qualité pour envoyer des mails, il faudra trouver une autre solution demain.

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