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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

25 octobre

Yanqing

Réveil matinal avec de nouveau le beau temps pour la journée. Il fait en dessous de zéro degré, nous nous équipons en conséquence. La route commence par un col qui fait travailler les mollets et les moteurs. Le paysage à travers les montagnes est superbe.

La circulation sur la route est dense, mais elle est presque tout le temps doublée d'une piste cyclable où tout ce qui n'est pas voiture roule dessus. Nous doublons deux accidents de camions qui coupent complètement la route. Les voitures et les camions essayent à tout prix de passer, ils dépassent en double file, voir même plus, et bloquent complètement la route dans les deux sens. C'est dans ces moments là que l'on apprécie particulièrement d'être en Solex, même si ça monte. Nous avançons à une allure correcte, mais mon moteur montre des signes de faiblesse.

Nous quittons la province d'Hebei pour entrer dans la municipalité de Beijing (Pékin). Nous n'y sommes pas encore et le soleil se couche déjà. Nous trouvons par hasard la ville de Yanqing. Des immeubles immenses se dressent devant nous. La plupart sont en construction dans un style un peu Disneyland. Nous osons nous arrêter dans le grand hôtel trois hôtels pour se renseigner sur un hôtel bon marché dans le coin. Ils ne parlent pas anglais à la réception, c'est une personne par téléphone qui nous indique l'hôtel de nos rêves.

Nous arrivons dans ce petit hôtel où ils n'acceptent pas les étrangers. Il faut négocier et insister pour avoir quand même une chambre. Le grand malheur du jour : lorsque nous arrivons à cet hôtel, nous remarquons que la remorque est un peu penchée vers l'avant. Cent mètres avant, lorsque nous poussons les Solex sur le trottoir, la remorque se décroche du Solex par son point de fixation au niveau de l'armature. La pièce en aluminium qui solidarise le bras avec le bas de caisse de la remorque est cisaillé. Nous somme un peu dépités, mais rapidement les idées foisonnent, il faut que nous tentions quelque chose. Nous montons le tout dans la chambre avec les outils. Nous réalisons une réparation de fortune avec deux colliers en aciers, quatre colliers en plastique, un bout de bambou, un petit morceau de chambre à air, deux mètres de cordelette, un coup de cutter dans la toile et une fente dans le fond en plastique. Cela parait tenir, mais il faut voir ce que ça donne en plein effort.

Nous testerons tout cela demain, si nous arrivons à nous réveiller...

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