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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

23 août 2000 - Aktobe + 140 kms dans la brousse

50°N 05' 31" 58°E 57' 01"

Après une bonne nuit, je me réveille avec le bruit du vent dans les arbres et de la pluie. Ca ne motive pas pour se lever tout de suite. La pluie cesse, le ciel reste nuageux. Je vais au marché faire mes courses alimentaires pour la route.

Je décide aussi de reprendre trois chambres à air de rechange, ce serait dommage de se limiter et de risquer d'être bloqué pour une histoire de pneumatique. Je retourne à l'hôtel, j'envoie quelques photos, je range mes affaires et je vais retrouver ma fidèle monture. Je profite d'être au calme pour monter une nouvelle chambre à air, ça a l'air d'aller.

Avant de partir, je vais déjeuner. De retour, la gardienne du parking me propose du thé, je ne peux pas refuser. En fait, elle me propose aussi à manger, ça tombe bien je sors de table. Nous discutons un peu, elle s'inquiète pour ma mère. Sa fille, étudiante, m'a écrit quelques mots en français (au revoir, bon voyage). Après cette dernière rencontre à Aktobe, je vais réussir à partir avec mon Solex.

Je prends la route vers Aral. Si l'on regarde une carte, je suis monté au Nord est pour atteindre Aktobe et maintenant, je redescends vers le sud est. C'est un peu débile à première vue, mais je préfère prendre des routes soit disant en bon état où il n'y a pas grand monde, que des routes qui ne sont que des chemins fréquentés par vraiment personne.

La route que j'ai prise jusqu'à présent était comme une autoroute sur la carte et il est arrivé que je croise moins de quinze véhicules dans une journée. La route est dans un état acceptable pour l'instant. Il y a des trous, des bosses, mais aussi une couche discontinue d'asphalte, ce qui est appréciable. Il parait que ça ne va continuer ainsi.

Le Solex se comporte normalement, il roule tout seul mais il faut l'aider quand ca monte Deux gars marrants s'arrêtent devant moi en camion pour me poser tout plein de questions sur mon périple. Je terminerais par les prendre en photo devant mon Solex, ils sont ravis.

Les paysages sont toujours aussi surprenants et gigantesques. Déjà, la steppe est là. Puis viennent des collines aux formes bizarres. Bien sur ça monte, mais c'est beau. Nous atteignons alors un plateau ou la culture céréalière est pratiquée. Nous passons près d'une petite ville industrialisée avec des terrils géants. Je m'installe pour la nuit, non loin d'un champ, dans la brousse.

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