La nuit est très fraîche, nous avons du mal à quitter nos duvets le matin. Nous reprenons notre route vers l'est. La route continue de descendre. Nous passons au milieu de montagnes qui bordent la route. Dans un corridor de 300 mètres de large, les chinois ont réussi à caser la rivière qui est un fleuve au printemps, l'autoroute, l'ancienne route et la voie ferrée.

Le paysage est toujours aussi surprenant. Il n'y a désormais aucune végétation, il s'agit d'un désert de cailloux et de graviers. Pendant une vingtaine de kilomètres, nous empruntons l'ancienne route interdite à la circulation, c'est agréable de se sentir seul au milieu d'un tel site. Au niveau de la mécanique, les moteurs fonctionnent correctement, à part quelques problèmes de pompe à essence. Nous avons aussi une petite crevaison de pneu de remorque. Il y a aussi un câble d'accélérateur qui à rendu l'âme. Nous arrivons en fin d'après-midi à Turfan, ville touristique de la route de la soie.

Turfan est dans une dépression, la ville est située au-dessous du niveau de la mer. Le repérage n'est pas évident, mais la ville n'est pas énorme. Nous sommes en pleine saison, ce n'est pas évident de trouver un hôtel avec des chambres à prix abordables et libres. Nous négocierons une chambre pour quatre personnes dans un gros hôtel à touriste. Nous nous retrouverons avec un japonais et un australien en voyage. Je crois qu'il y un groupe de français dans l'hôtel. Il y un décalage avec ce que l'on a vu auparavant, mais c'est marrant à voir.

Nous profitons de la soirée pour se promener dans cette ville un peu poussiéreuse mais agréable à la promenade. Nous mangeons dans une grande cantine ouigour où les vendeurs se battent pour vendre leurs brochettes. Les raviolis frais, fait sous nos yeux sont excellents. Une bonne nuit avant la journée du parfait touriste de demain est indispensable.

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