Réveil matinal chez notre ami Wang. Son fils nous conduit en vélo dans les ruelles en terre battue du quartier pour rejoindre la route principale. Le temps est au grand beau mais le froid est installé pour la journée. De beau matin, le Solex de François a des problèmes de gicleur bouché, puis d'allumage. Nous réparons en pleine ville au milieu de quelques cyclistes. La sortie de la ville est interminable, nous faisons plus de 25 kms avant de retrouver les premiers champs.

A la mi-journée, nous nous arrêtons pour visiter la lamaserie Meidaizhao de la secte du bouddhisme tibétain des bonnets jaunes. Il s'agit d'un ancien monastère bouddhique plus en activité. Nous sommes les seuls touristes du moment, les responsables des différents bâtiments les ouvrent à notre arrivée. Les peintures des plafonds sont impressionnantes ainsi qu'une statue de bouddha de grande taille. Le chemin de garde des remparts nous offre une vue agréable sur le village avec un décor de montagne. Nous reprenons paisiblement notre route vers l'est à travers les champs. En fin de journée, une crevaison à cause d'un énorme clou qui a traversé le pneu de part en part, nous oblige à arriver de nuit à la ville Hohhot.

Un nouvel ami, avec sa moto à trois roues fait plus de dix kilomètres à nos côtés. Il nous accompagne et nous éclaire jusqu'aux portes de la ville. Hohhot signifie ville bleue en mongol et est la capitale de la Mongolie intérieure. Nous retrouvons une circulation dense et bruyante. Nous n'empruntons pas la file pour les vélos, c'est un peu trop l'anarchie pour nous. Nous trouvons un hôtel près de l'immense gare ferroviaire. La réceptionniste nous propose le hall d'entrée de l'hôtel pour nos Solex. Elle le regrette vite lorsqu'elle voit les machines. Il faut dire que l'ensemble de notre équipement est un peu marqué par la poussière. Je ne parle pas des moteurs luisant de résidus d'huile.

Encouragez-le, parlez-lui directement: solex@clamart.net