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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

21 septembre 2000 - Urumqi + 92 kms

43°N 22' 02" 88°E 16' 27"

Nous profitons de nos lits douillets et mettons un peu de temps à nous lever. La mission numéro un de la journée est d'imprimer une lettre en chinois envoyer du constructeur Solex de Nanchang jusqu'au siège à Paris puis en transit à Almaty arrivé par mail à Urumqi.

Ce document pourra faciliter le passage des postes de police. Nous arrivons à nous faire comprendre dans une petite boutique de fax et photocopie. Nous découvrons ensuite un marché sous-terrain qui nous permet de goûter quelques brochettes de boeuf, mouton et poisson en guise de petit déjeuner. L'heure tourne, il est grand temps de retrouver le route. C'est toujours difficile de quitter une ville où l'on trouve tout le confort auquel nous sommes habitué pour retourner sur des routes inconnues avec des Solex qui peuvent faiblir à tous moments. Mais une fois que l'on y est, quel bonheur...

Nos Solex démarrent sans problèmes, la sortie de la ville s'effectue sans trop de difficultés. Les panneaux de irculation sont en deux langues, en ouigour et en chinois, ce qui ne nous aide pas dans le repérage de chemin à emprunter. Ce qui bien pour cette première ville chinoise c'est qu'elle n'est pas énorme et surtout que peu de routes y conduisent. A la station service, je suis un peu surpris de voir la quantité d'essence indiquée en kilogrammes. Je suis un peu perdu pour faire mon dosage d'huile, je le ferais à l'oeil et au nez.

Pour commencer, la route traverse un petit col dans un paysage désertique, puis sera de la légère descente pour le reste de la journée. Nous sommes toujours encadrés de majestueuses montagnes aux sommets enneigés pour certaines. La circulation est dense, ça change du Kazakhstan. Un fort vent nous pousse, mais rafraîchit le fond de l'air. Nous traversons d'ailleurs un champ d'éoliennes, c'est dire s'il y a du vent! La population est curieuse de notre voyage, de voir des étrangers et des VéloSolex. Un gars s'arrête en camionnette et se propose de nous emmener, il trouve qu'il faut trop froid pour faire du Solex. Quelques autres nous font des signes de sympathie et d'encouragement. Au coucher du soleil, nous trouverons un petit emplacement pour notre tente, un peu à l'abri du vent. Demain, c'est promis, on se lève tôt et on fait plus de kilomètres.

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