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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

20 octobre

Baotou

Au réveil le ciel est gris, nous mettons un peu de temps à bouger. Heureusement, cela ne dure pas, le grand bleu revient rapidement. Nous quittons la ville industrielle de Xishanzui pour se retrouver dans un désert qui s'apparente à de la steppe le long de montagnes.

Cela fait plus de 700 kms que nous descendons le fleuve jaune et nous sommes encore à plus de mille mètres d'altitude. Le terrain est toujours plat et nous roulons à une allure correcte, surtout après le décalaminage du moteur du Solex de François. Nous faisons deux pauses crevaison, de quoi nous dégourdir les mains. Nous approchons de notre point d'arrivée pour la journée, le ciel devient gris, non par les nuages mais par la pollution atmosphérique. Des dizaines de cheminées se dressent devant nous et nous donnent l'envie de retenir nos respirations.

Il est déjà trop tard, nous entrons dans l'immense ville industrielle de Baotou, avec ces deux millions de chinois. C'est la fin de journée, donc les gens quittent leur travail. En traversant la zone industrielle, nous nous faisons absorber par un flux continu de milliers de cyclistes. Nous nous arrêtons un moment pour admirer toutes ces personnes quitter la zone des usines pour se rendre dans la zone des immeubles d'habitation bien rangés. Nous circulons dans les larges avenues de la ville lorsque qu'un cycliste sort du lot et vient nous parler dans un anglais parfait. Il est curieux de voir ce que viennent faire des occidentaux dans ce coin. Il nous propose de passer chez lui pour qu'il nous donne une carte. Nous acceptons, il nous invite pour le diner et nous propose de rester coucher chez lui. Nous acceptons cette première invitation en Chine.

La soirée est agréable, nous parlons de la région autonome de la Mongolie Intérieure, des différences de niveaux de vie, de l'évolution de la Chine et de tout et n'importe quoi. La conversation est intéressante et instructive. Notre ami Wang souhaite que nous lui envoyions une machine à écrire mécanique car il ne peut pas en acheter ici. Si vous en avez une dans votre cave, je suis preneur. Le temps passe vite, la fatigue nous gagne, nous nous couchons.

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