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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

19 octobre

Xishanzui (nom mongol : Urad Qianqi)

Lever aux aurores avec le retour du ciel bleu et du Soleil. Le seul paramètre que nous n'avons pas encore considéré est la température extérieure. Il fait frais mais ce n'est pas évident de la quantifier.

Après quelques kilomètres, nous remarquons la présence d'une fine couche de glace sur les différentes étendues d'eau que nous croisons. Nous changeons notre jugement, il fait froid, François enfile ses collants. La route est plate, nous suivons toujours le fleuve jaune. Les zones cultivées laissent parfois la place à quelques dunes de sable. La moyenne est élevée, les Solex roulent bien avec le vent dans le dos. Nous croiserons encore quelques équipes de travaux forcés bien gardées qui creusent des tranchées ou qui font le travail de cantonnier. Pas évident de trouver quoi se restaurer dans le coin.

Dans un petit village, un restaurant ouvre pour nous. Nous déjeunons sous les regards curieux d'une quinzaine de chinois qui se passent le relais dans la petite salle. Le patron demande à voir nos certificats de change. La journée passe vite sur les routes de Mongolie intérieure sous le soleil et dans le froid persistant. A la nuit tombante nous cherchons un logement pour la nuit. L'idée de passer la nuit sous tente ne nous enchante pas.

Nous allons de villages en villages sans succès. Nous somme obligés de rouler un peu de nuit pour atteindre la ville de Xishanzui. Nous voyons à peine les grosses cheminées de la zone industrielle. Nous trouvons enfin notre bonheur. Ce sera un hôtel sans client avec un bon repas. La patronne curieuse nous pose moultes questions sur notre périple. Bien au chaud dans notre lit, nous voyons une partie de la cérémonie d'ouverture des jeux para-olympiques et quelques fragments d'un documentaire sur les tortues en chinois.

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