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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

19 septembre 2000

Encore dans le bus, mais vers Urumqui

Le bus arrive à 5h30 à Panfilov, il faut encore prendre un taxi pour arriver à Korgos (30 kms), la frontière. Nous y arrivons, il ne fait pas encore jour et la frontière ouvre à 9 heures. Nous essayons de dormir un peu avant de prendre un petit déjeuner.

Nous rencontrons un petit vieux qui se rend aussi en Chine, il parle anglais mais il a un peu oublié. A la frontière, du côté russe, tout le monde se souvient de nous. Nous récupérons nos Solex qui dormaient au frais dans la cave. Puisque les douaniers nous connaissent, nous passons devant tout le monde. Les autres particuliers qui se rendent en Chine nous reconnaissent et s'attroupent autour de nous.

Nous arrivons du côté chinois, là aussi, nous sommes attendus. Avant de descendre du bus qui traverse le no man's land, ils contrôlent nos passeports. Un interprète en anglais se trouve sur place. Il nous explique à nouveau, que nous devons faire enregistrer nos véhicules à Urumqui avant de les utiliser sur le territoire de la république populaire de Chine. Ils veulent aussi voir nos cartes de crédit pour s'assurer que nous disposons de ressources suffisantes. Tout semble en règle, nous avons le tampon sur le passeport. Au contrôle de douane, le gars fait passer ce qu'il peut aux rayons X. Pour le reste, il regarde vaguement. Ce qui l'intéresse, c'est de monter sur le Solex et de pédaler dans le hall.

A la sortie, il y a un monde fou qui nous attend. Au début, c'est pour changer de l'argent, puis c'est pour voir nos drôles de machines. A dix mètres du poste de douane, il y des dizaines de boutiques et étales qui vendent tout et n'importe quoi. Nous somme un peu crevé, un petit repas posé est le bien venu.

Nous cherchons un moyen de transport pour se rendre à Urumqui. Un camion serait le bienvenu, mais ceux à qui j'exprime ce souhait me demandent trop. Nous trouvons un bus dans le centre de la petite ville. Il parait luxueux avec ces couchettes mais le prix est raisonnable. Nous chargeons les Solex et la remorque sur le toit du bus. Cela contrecarre notre projet de s'arrêter avant Urumqui et de continuer en Solex sans le dire à personne. Le bus part, tous les passagers sont couchés à la romaine. Les chinois fument et mangent des graines de tournesol à n'en plus finir. Nous traversons une grande plaine de culture avant d'attaquer un col interminable. Nous montons à plus de 2000 m d'altitude et longeons un immense lac. Puis il fait nuit, je ne me souviens pas de la suite.

La différence entre la Chine et le Kazakhstan est énorme. Nous perdons tous nos repères occidentaux. Le barrage de la langue est énorme, à l'oral et l'écrit. Nous trouvons des gens pour nous aider en russe ou en anglais, parce que nous sommes à la proximité de la frontière.

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