Après une bonne nuit dans le bus couchette, nous arrivons au centre d'Urumqi. Les rues sont larges, bordées de buildings bariolés de publicités ou d'inscriptions en chinois. La circulation est dense, les klaxons se font entendre.

A la sortie du bus, les Solex quittent rapidement le toit dans un état convenable et une trentaine de chinois curieux s'attroupent autour de nous. Nous rejoignons un hôtel en traversant la ville avec nos montures. La découverte de la ville sans les Solex s'effectue avec plus de discrétion. Nous nous rendons en premier lieu au BSP (Bureau Security Police) pour faire enregistrer nos machines. Après quelques explications en anglais, le type nous dit que ce n'est pas possible d'avoir d'autorisations pour circuler mais que nous pouvons quand même rouler en ville. Tout cela n'est pas bien clair, mais il ne veut rien faire pour nous.

Nous poursuivons la matinée par l'achat d'une carte de la Chine en chinois, le change d'argent local et un bon petit restaurant. Bien sur, nous ne comprenons rien à la carte, mais avec un guide de conversation nous arrivons à obtenir ce que nous désirons. La ville est grande et très animée. Il y a des commerces dans tous les immeubles et des grands hôtels à tous les coins de rue.

Les faciès chinois sont majoritaires, nous identifions aussi des ouïgours, les habitants d'origine de la province autonome du Xinjiang. Le parc Hongshan nous permet de faire une pause avec le bruit de la circulation incessante. Mais le temps se couvre, se rafraîchit et quelques gouttes d'eau commencent à tomber. Nous retournons à l'hôtel où nous tombons dans une sieste involontaire. Les derniers jours sans Solex n'ont pas été de tout repos. Pour la fin de journée, il y aura bien sur de l'Internet avec les comptes rendu de retard, un petit dîner exotique et au lit.

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