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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

18 septembre 2000

Dans le bus vers la frontière

Journée administrative. Dès le matin nous nous rendons à l'ambassade de France pour rencontrer notre contact privilégié Jean-Pierre Montagne. Il nous établit une lettre qui appuiera notre demande d'extension de la date de validité d'entrée de mon visa chinois. Un grand merci pour cette lettre qui, je pense, aura un effet bénéfique.

Nous poursuivons notre périple par l'ambassade de Chine d'Almaty. L'accueil y est différent. Il faut attendre derrière les grilles et essayer d'expliquer son problème à un garde qui ne parle que russe. Au bout de trois quarts d'heure, nous arrivons à pénétrer dans l'enceinte. Le guichetier parle heureusement un peu anglais. Il examine le passeport, la lettre, va voir derrière et revient pour nous dire que ce n'est pas possible. Il termine par nous dire qu'il faut refaire un visa.

Nous lui exposons nos problèmes de délais, il rechigne un peu à accepter de le faire dans la journée. Il est bien entendu nécessaire de payer à nouveau les frais consulaires, mais tout sera prêt à 16 h 30. Nous retournons à la gare routière pour y prendre nos tickets pour un bus de nuit. Nous passons le reste de la journée à profiter de l'agréable ville d'Almaty avec ses espaces verts. A 16 h 30, je découvre avec bonheur mon passeport avec un nouveau visa chinois. Notre bus est à 22h45. Nous zonons dans la gare routière de thé en thé.

Un quart d'heure avant le départ, deux policiers nous contrôlent nos passeports. Ils nous font la même mise en scène qu'il y quatre jours. Ils nous emmènent au poste pour mieux nous fouiller et mieux nous voler. Nous sommes extrêmement vigilants et ils ne sont que deux. Lorsque nous courrons au bus, il ne manque que nous à l'appel. Nous trouvons de la place à l'arrière à côté de gars bien imbibés à l'alcool. L'un d'eux, après lui avoir dit que j'étais français, que je m'appelais Eric et que nous nous rendions en Chine, m'annonce qu'il m'a vu à la télé avec mon vélo il y a au moins quatre jours. Je suis un peu surpris d'avoir autant marqué les esprits. La nuit de sommeil sera courte, la route est en mauvaise état, le bus fait des bons dans tous les sens. Le paysage semble superbe, mais il fait nuit.

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