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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

18 août 2000 - Makat

Je commence la journée par un petit tour dans cette ville d'Atyrau. C'est une ville dynamique avec des rues larges, des bâtiments bien entretenus et pas d'énormes immeubles d'habitations. Le centre est agréable pour se promener.

Je trouve rapidement le marché et achète mon bonheur. Je dégote une petite pièce métallique pour l'axe de la remorque qui remplacera le fil de fer provisoire. J'y achèterais de nouveau une paire de lunettes de soleil, parce que j'ai déjà perdu les miennes, avec la vitesse du Solex ...

Je trouverais ensuite une banque pour changer quelques travelers chèques. Deux gars de la banque qui parlent anglais, commencent à engager la discussion. Je resterais une heure à discuter. Je les reverrais sans doute à Almaty, ils ne sont que de passage ici. Je terminerais par la librairie où ils ont enfin une carte du Kazakhstan.

Il est déjà tard, je quitte la ville d'Atyrau vers ailleurs. La route est droite mais pas en pleine forme. Le paysage est toujours de la steppe désertique le long de la voie ferrée. Il y a une quantité impressionnante de trains de marchandises et notamment d'hydrocarbures.

Une famille en 4x4 m'arrête pour taper la discute. Puis vient une autre voiture qui en fait autant. Nous restons un quart d'heure au milieu de la route à s'exprimer en anglais et en langue des signes. Puis nous reprenons la route, à nos vitesses et nos destinations respectives.

J'arrive à Makat où je souhaite faire le plein d'essence. C'est une petite ville qui vit de l'extraction du pétrole. Le paradoxe, c'est qu'il n'y a momentanément pas d'électricité pour faire fonctionner les pompes à essence. J'attends, les gens viennent me voir, surtout les enfants. L'électricité revient, mais il se fait tard pour reprendre la route. Je profite du petit hôtel de la ville pour faire étape ici. La ville est un peu glauque et l'hôtel aussi. Nous rentrons le Solex dans le hall, parce qu'il parait qu'il ne faut pas le laisser dehors. Il n'y a pas d'eau, mais il y a l'électricité et des moustiques occupent déjà la chambre.

Encore une bonne nuit dans un lit, il faut en profiter tant qu'il y en a.

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