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17 août 2000 - Atyrau 47°N 06' 22" 51°E 55' 27" Lever matinal, je ne sais pas quelle heure il est, je n'ai pas pris connaissance du décalage horaire. Je commence la journée par un peu de couture sur le petit drapeau du Kazakhstan. Je continue par du bricolage, avec du fil de fer, pour faire en sorte que l'axe des roues de la remorque ne joue pas trop. Puis, je lève le camp pour rejoindre la route vers l'Est. Je parcours à peine 200 mètres, que le moteur se bloque. Je démonte pour constater que l'un des roulements de la bielle s'est grippé. Je recherche dans mes pièces de rechange, et reconstruit un moteur qui devrait tourner correctement. Cela me prend environ deux heures, en plein soleil, sans un arbre, sur un bord de route où il n'y a heureusement que très peu de voitures. J'ai l'impression d'avoir vu plus de trains sur la voie ferrée d'à côté que de véhicules sur la route. Je reprends enfin la route avec une vitesse raisonnable pour un Solex, la chemise ouverte laissant mon torse bronzer.La route est criblée de trous voir de cratères. Il y a parfois des ornières de bitume. Je ne vais pas me plaindre, il y a une route déjà. A Astrakhan, plusieurs types m'avaient dit qu'il n'y avait pas d'asphalte. Le paysage est constitué de steppe à perte de vue et de vent. La route passe par un champ de puits de pétrole. J'y trouverais d'ailleurs un petit restaurant perdu au milieu de nul part. Ce sont toujours ceux là les meilleures. Je croise aussi beaucoup de chameaux et quelques dromadaires. L'objectif de la journée est d'arriver à Atyrau avant le coucher du soleil. Ce n'est pas gagné avec les ennuis du départ! En plus, je vais crever une fois, perdre ma casquette trois fois à cause du vent et arracher le pot d'échappement à cause du pare-chocs que j'avais mal attaché. J'arriverais quand même à parcourir 214 kms pour arriver au coeur de la ville (je pensais qu'il y en avait moins de 200). Là, de nuit, avec des lampadaires qui ne sont pas allumés, des trous dans la route, je trouverais un hôtel classe mais pas cher (de toute façon je n'ai pas trop le temps de choisir). Et là, Internet fonctionne, c'est la magie de la technologie ! Je n'ai pas parlé de l'attitude des kazakhs vis à vis de ma présence ici sur ce vélo noir avec une remorque. Ils sont très curieux, ils ont plein de questions et ne me croient pas toujours quand je leur dis que je suis venu de Paris en Solex. Alors quand je leur dis que je compte me rendre à Pékin,.... Encouragez-le, parlez-lui directement: solex@clamart.net
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