Légère grasse matinée jusqu'à 9 heures. François commence par rembobiner sa pellicule photo dans l'armoire, c'est là que l'on arrive à faire le plus de noir possible pour son appareil cassé. Notre journée touristico-repos débute par un solide petit déjeuner dans la chambre, juste avant de se rendre au musée du Ningxia. Il se trouve dans l'enceinte d'un ancien monastère, le lieu est paisible. La visite est intéressante, mais nous nous faisons enfermer par mégarde dans une des salles. Nous arriverons à en sortir en trafiquant la porte avec un couteau.

L'ascension de la pagode au centre du parc du musée nous offre une belle vue sur toute la ville de ses cent mètres de haut. Nous continuons notre journée par la traversée de toute la ville à pied pour se rendre à la pagode Haibao, un monastère boudique toujours en activité. Nous montons en haut de la pagode qui se caractérise par une tour similaire à celle du musée du matin. La visite des différents temples pleins de couleurs et animé par les incantations des moines est envoûtante. Nous prendrons le bus pour retourner en pleine ville et faire la mauvaise expérience d'un burger-vite-nouriture pour le déjeuner. C'était à voir, mais le rapport qualité-prix est bien loin d'égaler un petit restaurant local.

Nous poursuivons notre promenade en ville par le pavillon Yuhang et la tour du tambour qui sont des anciens bâtiments à l'architecture chinoise. Nous continuons par la visite de la mosquée Nanguan, la plus grande de Chine. Rien d'extraordinaire sur le style modern moyen-oriental de 1991 (date de construction), mais pour une fois que l'on peut visiter une mosquée. Nous montons en haut du minaret, ce qui nous ajoute une ascension supplémentaire pour la journée. Nous rentrons par le marché animé et la rue piétonne commerçante. Il y a des boutiques partout et des centres commerciaux immenses avec encore des centaines de boutiques.

De quoi s'y perdre et avoir l'impression d'être dans le pays le plus capitaliste au monde ! Nous trouvons avec bonheur un chocolat pas trop mauvais pour nos papilles gustatives, ce qui est rare en Chine.

De retour à l'hôtel, nous sommes épuisées d'avoir marché toute la journée, mais un bon repas nous remet d'aplomb. Nous allons dans un cybercafé, histoire de voir un peu ce qui se passe dans le monde. Notre heure passée sur le web nous déconnecte totalement de la Chine. Je vous conseille d'ailleurs d'aller voir le site www.paris-pekin.org, un petit bijou de "collègues" à vélo.

Pour parler un peu Solex, n'ayant toujours pas trouver de pneumatiques neuf pour la remorque, nous en avons encore fabriquer. Nous avons sacrifié un second pneu de Solex, et réduit à la bonne taille. Avec les chutes du premier et du second, nous en avons rechapé un autre avec de la colle forte (nous avons aussi un peu collé nos doigts). Pour terminer cette journée, je voulais encourager Guillaume qui s'occupe de mettre à jour le site le plus régulièrement possible avec nos envois. Il a bien du courage de corriger mes fautes d'orthographes permanentes et quotidiennes. Il a peut-être la primeur de l'information, mais à quel prix? C'est promis, un jour, j'arrêterais le Solex...

Je m'incruste de manière brêve...

Encouragez-le, parlez-lui directement: solex@clamart.net