Paris-Pékin-Nanchang
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15 Novembre
Jiujiang
Réveil aux aurores pour une longue journée. Je commence par un peu de bricolage, j'essaye de démonter la "roue libre" de la roue arrière. Même avec quelques coups de marteau, je n'y arrive pas, elle est "indésolidarisable" de l'axe de la roue. Cependant, le fait de lui taper dessus, a agit vers un meilleur fonctionnement. Je remonte le tout et quitte la ville de Xishui.
Le temps est couvert, il y a du brouillard et il pleut en discontinu de quoi laisser constamment la route mouillée. La route n'est pas en trop mauvais état, cependant elle passe toujours dans une zone montagneuse. J'arrive à enclencher le pédalier et à monter quelques côtes à la force de mes jambes, aidé par le moteur fatigué. Pas de panne, juste un changement de pneu de remorque, histoire de faire une longue pause.
En fin d'après-midi, j'emprunte un immense pont qui enjambe le gigantesque fleuve Yangzi, plus connu sous le nom de fleuve bleu ou le fameux Yang-tse Kiang. Je ne vois pas grand chose avec la brume, mais c'est beau. Par ce biais, je quitte la province de l'Hubei, dans laquelle j'étais entré il y a déjà quelques jours sans m'en rendre compte. Et je rentre dans celle du Jiangxi, en commençant par la ville de Jiujiang où je fais étape.
Pas de problèmes pour trouver un hôtel, c'est une ville immense à l'échelle du Solex, mais il faut négocier dur pour avoir des tarifs intéressants. Je retrouve moultes magasins qui vendent de la mode ainsi que des centres commerciaux dans tous les sens. Il est donc aisé de se rassasier et de se ravitailler. Pendant que je dors dans un bon lit, ma monture reste sous la pluie qui redouble de puissance depuis la nuit.
Encouragez-le, parlez-lui directement: solex@clamart.net
