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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

15 juillet 2000 - Cieszyn

49N 39' 46" 17E 49' 50

Nous avons tenté et réussi le réveil naturel à 7h30 pour le petit déjeuner prévu à 8h.

Nous avons laissé notre réveil jugé trop lourd à Bertrand, et n'avons pas encore trouvé de substitut. Le départ est donc matinal, mais au bout d'à peine 356 mètres parcourus les premières réparations s'imposent : le petit démontage d'un moteur qui ne veut plus avancer. La panne n'est pas vraiment trouvée, mais en changeant le bloc carburateur avec la pipe d'échappement qui était percée, cela fonctionne nettement mieux. Quelques kilomètres plus loin nous attend une crevaison, en fait une rustine qui couvrait un trop gros trou a lâché. Puis la pluie a commencé à tomber, ça nous manquait ! Elle ne s'arrêtera pas de la journée. Evidement les vêtements de pluie n'arrivent pas à suivre et l'eau s'infiltre mais dans les remorques.

Cela ressemble à une étape de montagne, alors que ça paraissait à peu près plat sur la carte. Une autre petite crevaison avec un petit morceau de métal nous permettra de rendre visite à une nouvelle station service. La progression est lente, mais nous arrivons à traverser Ostrava sans trop de difficultés en empruntant des grosses routes. Nous arrivons même à passer la frontière polonaise après maintes recherches de celle-ci. Les douaniers nous posent quelques questions de curiosité sur notre périple. Les Tchèques viennent à 4 ou 5 pour observer avec amusement les machines. Le chef nous demande si nous voulons un tampon sur le passeport. Le douanier polonais, en voyant le visa pour le Kazakhstan, nous demande si nous comptons nous y rendre en Solex. Lorsque nous lui disons que l'on compte aller jusqu'à Pékin, il nous répond que l'on ne va pas très bien dans nos têtes, c'est peut être vrai ?

Nous profitons de la frontière pour changer un peu d'argent et harceler la banquière pour qu'elle nous apprenne les quelques mots indispensables de polonais. Quelques photos et nous partons vers la Pologne. L'un des Solex refuse encore de démarrer, nous y arrivons mais ce n'est pas le délire la puissance qu'il dégage. Ce n'est pas trop grave, nous souhaitons juste trouver un hôtel pour dormir, dîner, puis nous bricolerons demain pour améliorer la mécanique. Un petit hôtel qui ressemble étrangement à une cité universitaire sera notre toit pour la nuit. Il pleut encore, y en a marre !

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