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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

14 octobre

Qingtongxia

Brouillard opaque sur toute la ville au réveil. Avant de prendre la route nous procédons à une petite séance de bricolage devant un public d'une quinzaine de personnes dans la cours de l'hôtel.

Ce sera un décalaminage du moteur du Solex de François et des réparations des chambres à air de retard. Départ vers 11 heures dans le brouillard. La route est plate, la vitesse moyenne est bonne. Nous traversons une zone agricole entre le désert de Tengri et le fleuve jaune. Cela nous permet d'encore voir des paysages sympathiques. C'est la saison des récoltes, nous croisons de nombreux tracteurs chargés de paille à ne plus en voir le chauffeur.

Nous avons tenté une nouvelle technique pour les pneus de remorque. Il s'agit d'acheter un pneu neuf, d'en découper la bande de roulement et de la recoller sur un pneu usagé avec de la colle forte. Nous réinventons le pneu rechapé. Cela fonctionne quelques dizaines de kilomètres, mais la bande se décolle. Nous améliorons le système en collant la bande de roulement par morceaux découpés. Ca fonctionne à peu près.

La ville de Qingtongxia est dure à trouver. Elle indiquée sur la carte comme une grosse ville, mais elle ne figure plus sur les panneaux et il y a des routes partout. Il s'agit en fait d'une petite ville industrielle sur les rives du fleuve jaune. Nous trouverons quand même un hôtel local où l'on veut nous faire payer le prix d'un hôtel de luxe. Tout s'arrange, les gens sont très sympas et accueillant.

Nous sommes dans une chambre commune avec un chinois. Nous profiterons sans grand plaisir des programmes télévisés chinois à un volume sonore important. Nous achetons un câble de frein et un gars insistera pour faire l'adaptation au système du Solex.

Nous trouverons un petit resto fort sympathique et fort bon dans la seule rue où il semble y avoir un peu de vie le soir. Deux chinois un peu imbibés nous accoste pour discuter un peu. Il nous sorte les quelques phrases d'anglais qu'ils connaissent et veulent nous faire réciter le vocabulaire de notre petit livre de chinois. Le rencontre est amusante et intéressante. Lorsque nous partons, le patron du restaurant s'excuse du désagrément (qui n'en était pas un) et nous remercie vivement d'être venu manger chez lui.

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