. . . . .

. . .
. . . . .
. . .
. . .

Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

10 Novembre

Fuyang

Réveil matinal pour un départ matinal. A 6h30, il y a un vent du diable et il pleut, je me recouche. Plus tard, le vent est toujours là mais la pluie a cessé, je mets les voiles. Le vent froid du nord me fait sortir de Bozhou.

En fin de matinée, le Solex ralentit de plus en plus. J'observe des petites bulles au niveau de l'embase du cylindre. J'ai un boulon de faussé et je sais que j'ai des pertes de compression par-là. Le problème n'est pas uniquement cela, j'ai aussi la roue arrière qui frotte sur le garde-boue. Je redresse le tout, tant bien que mal et je reprends la route.

Le revêtement est parsemé de chaos qui provoquent le vacillement de la remorque. En plein après-midi, l'un des deux colliers métalliques (de la réparation juste avant d'arriver à Pékin) qui tient l'attache de la remorque, se brise. L'attache n'est plus tenue que par un seul et de la cordelette. La perte en rigidité fait osciller la remorque avec la vitesse.

Dans la ville suivante que je traverse, je trouve facilement une quincaillerie en bord de route qui vend des colliers métalliques, j'en prends cinq. Je ferais la réparation ce soir en espérant que ça tienne le coup. A la tombée de la nuit, j'arrive à la grosse ville (il y a un aéroport) de Fuyang sans encombres. Je ne pense pas avoir trouvé le centre ville, la périphérie me suffit, je ne veux pas trop m'écarter de la bonne route. Je trouve facilement un hôtel.

Avant de m'installer, j'entreprends la réparation du bras de la remorque. Je renforce l'attache en ajoutant trois colliers métalliques, cela semble solide et rigide. Au début du bricolage, j'avais une quinzaine de chinois autour de moi, mais rapidement ils ont préféré se mettre au chaud et m'ont laissé terminer seul.

Accueil - Suivant

Encouragez-le, parlez-lui directement: solex@clamart.net

.
. . . . .
. . . . .

. .