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10 août 2000 - Volgograd

Départ tôt de ma famille d'accueil (8h30) avec quelques victuailles en plus dans ma musette. Nous échangeons les adresses, le fils Nabi me donne une photo de lui et m'accompagne en moto pour me mettre sur la bonne route.

Je croise un side-car sur la route qui fait demi-tour pour me doubler et voir un peu sur quel engin je circule. Ce ne sera pas le seul à faire ça. Une autre voiture me double et s'arrête pour me voir passer. A chaque fois j'ai des signes de sympathies et d'encouragement, ça fait plaisir.

L'objectif de la journée est d'arriver à Volgograd. Il faudra donc beaucoup rouler. Je parcourrai sur ces routes plates, droites et désertes, environ 250 kms. C'est un record que je ne tenterais pas de battre, ce n'est pas super intéressant et ca fait mal aux fesses.

J'arrive donc dans l'ancien Stalingrad détruit pendant la seconde guerre et reconstruit. On sent bien le style soviétique. La ville est constituée de blocs d'immeubles d'habitation gigantesques, de monuments imposants, de statuts avec de nombreux mémoriaux et de grandes artères passantes et animées.

Je me mets à la recherche d'un hôtel que je ne trouve pas. Je demande à un automobiliste curieux de mon Solex. Je le suis dans différents endroits, il trouve que c'est trop cher pour moi, je passerais donc la nuit chez lui. Avant cela, il m'emmène sur les bords de la Volga pour un petit tour en bateau, suivi d'un bain. Le fleuve est large, calme et l'eau est propre et assez chaude. C'est bien agréable de nager avec le coucher du soleil.

Nous ferons ensuite une rapide visite de la ville en voiture, puis retour à la maison pour manger un morceau en famille et boire un peu de bière devant la télévision qui crache le même type de programmes qu'en France. Au lit, la journée à été longue.