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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

Week-end du 9-10 septembre 2000 - Almaty

Puisque je suis en repos, que je ne fais pas de Solex et qu'en plus c'est le week-end, je me permets d'être bref. Je ne me suis pas complètement déconnecté, malgré une bonne grasse matinée j'ai pensé à ma monture, en fait surtout à la remorque, en achetant de nouveau une paire de pneus neuf de mauvaise qualité (il n'y avait que ça) et des roulements pour les roues.

J'ai aussi pensé à l'alimentation pour la suite du périple en me procurant des denrées non périssables et pas trop lourdes. Le bazar Zelionyi est vraiment un lieu où l'on trouve tout ce qui peut être imaginable. Ca va de la pastèque au papier peint en passant par le joint de culasse, la viande en vrac, les épices, le boulon qui manque à mon frigo, mon thé quotidien, les chapeaux traditionnels et je ne suis pas passé partout parce qu'il y avait trop de monde.

J'arpente longuement les rues d'Almaty, de haut en bas et de long en large. La ville est bien plus petite que lors de mon arrivée il y a trois jours. Les voies piétonnes y sont nombreuses et les rues sont à l'ombre de grands chênes. Les promenades dans les parcs Panfilov et Gorki sont apaisantes et relaxantes. On retrouve quand même un peu le passé soviétique avec quelques bâtiments imposants et mastoques, mais l'ensemble reste cohérent et en harmonie.

Il y a bien sur les centres commerciaux dont j'avais oublié l'existence et de nombreux restaurants et terrasses de cafés. Je découvre aussi deux musées. Le musée central est intéressant sur la partie historique du Kazakhstan avec ces multiples envahisseurs au cours du temps. Il l'est moins lorsqu'il met en vitrine toute les "bonnes actions" de l'actuel président. Le musée des instruments de musique est étonnant. Il présente principalement l'instrument national appelé dombira, une sorte de luth à long manche. Le plus remarqué est le guide avec son anglais relatif et le concert qu'il donne aux visiteurs. Je devrais dire au visiteur, parce que j'étais le seul à ce moment là. Je me suis permis de faire un petit enregistrement de ses quelques interprétations de musiques et chansons traditionnelles.

Une ballade en montagne me donne un aperçu de ce que la suite du périple nous réserve. J'y découvre l'immense patinoire de Medeo en plein air (la plus grande au monde mais fermée à cette époque). A 2000 mètres, l'air est pur et les sommets enneigés semblent plus accessibles. A la vue des remontées mécaniques, l'envie de faire du ski me prend. Le week-end est passé vite, je ne vais pas me plaindre, je ne bosse pas lundi...

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