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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

8 Novembre

Bozhou

Lever tardif, le bruit de la pluie ne m'a pas motivé. En fait, il a juste un peu plu cette nuit, la route est encore humide. Le gardien de l'hôtel a rentré mon Solex dans la salle des chaudières, ce qui est bien sympa parce que l'étanchéité de la remorque laisse à désirer.

Je quitte donc la ville de Shangqiu sous le regard habituel d'une vingtaine de personnes. La ville est beaucoup plus grande que je pensais, j'arrive à trouver ma route avec l'aide des chauffeurs de taxi. Le temps est couvert et froid. Il a neigé pas trop loin, j'ai croisé un camion couvert de neige. Je quitte déjà la province de Henan pour entrer dans celle de Anhui.

Le programme de la journée n'est pas très chargé, je n'ai que 70 kms à parcourir pour rejoindre la ville de Bozhou. Chose que je réalise en trois heures. Arrivé à Bozhou, la roue libre est un peu détraquée, il faut que je pédale dans le vide au moins deux tours avant que ça entraîne la roue arrière. C'est un peu embêtant en ville au démarrage des feux rouges. Cela fait plusieurs jours que j'ai observé certains signes, ça ne va pas aller en s'améliorant.

Je trouve rapidement un hôtel à l'accueil charmant. Je me retrouve seul dans une chambre pour trois. Ma monture crasseuse, après quelques heures sur le trottoir à attiré la curiosité des passants, est parquée dans le hall de l'hôtel, sur la moquette.

Je faignante le reste de l'après-midi à lire et rêver en regardant mes cartes. Je sors quand même dîner au marché de nuit qui est juste à côté. Vers minuit, le téléphone portable sonne, un gars veut parler à Sébastien, c'est une erreur, il me souhaite bonne journée. Un peu plus, il me réveillait...

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