Je me lève peu de temps après le soleil. La journée commence par une crevaison d'une roue de remorque pendant la nuit, une rustine du réparateur agréé qui a lâché.

Je prends la route, au bout d'une vingtaine de kilomètres, mon second pneu de remorque acheté il a trois jours explose. Je procède au même exercice de découpe et d'emboîtement, ça à l'air de tenir le coup.

La route se valonne franchement. J'attaque un col d'une vingtaine de kilomètres. Le moteur n'en peut plus, moi non plus. Sur la moitié du parcours je pousserais le Solex. A la descente, ce sont les freins qui souffrent. Sinon, le point de vue là haut était superbe. Une fois en bas, le moteur respire un peu mieux.

Je trouve un petit restauroute pour me désaltérer et me restaurer. La route continue à monter et descendre des collines dans une végétation un peu aride. Nous retrouvons les montagnes comme décor de fond. Cette fois, on peu apercevoir des sommets enneigés. Cela donne envie de faire du ski, mais le Solex ce n'est pas si mal non plus.

A un poste de police, je tape la discute pendant dix minutes avec les miliciens. Au moment de partir, l'un d'eux s'enquière de savoir si j'ai un passeport, je veux le sortir, ce n'est pas la peine, il voulait juste savoir. Je trouve un petit emplacement pour ma tente face à ces majestueuses montagnes.

Juste avant de s'installer, j'ai la roue arrière qui crève, je réparerais demain. En ce mercredi 6 septembre 2000, je n'oublie pas de souhaiter un joyeux anniversaire à l'un de mes frères et une bonne fête à un autre.

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