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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

5 octobre

Jia Yu Guan

Réveil matinal devant le spectacle des montagnes enneigées. Lors de notre petit déjeuner, un berger laisse quelques minutes ces moutons pour voir ce que nous faisons là. Le vent se lève, et de face en plus. Nous changeons notre pneu de remorque quotidien avant de prendre la route. Nous montons tranquillement vers un plateau avec toujours les montagnes en fond de décor. La progression est très lente avec le vent et les côtes à surmonter. Les moteurs font leur travail, mais les jambes sont indispensables pour avancer.

Nous arrivons vers 15 heures à l'entrée de la ville de Jiayuguan. La route coupe le mur de la grande muraille, puis nous nous rendons au fort. Il s'agit d'une passe qui date de l'époque de la route de la soie. L'édifice a été construit au quatorzième siècle et a ensuite été rénovée. A l'entrée, nous négocions un tarif étudiant. François montre sa carte d'électeur comme justificatif. Le fort est traversé par la route, filtrant ainsi le passage des marchants. On y trouve trois superbes tour à l'architecture typique chinoise. La visite est intéressante, nous y trouvons même quelques maigres explications en anglais.

A la sortie du fort, nous reprenons nos Solex sous le regard étonné de quelques chinois et nous rendons six kilomètres plus loin sur une partie de la muraille de chine restaurée. Nous arrivons trop tard pour accéder au site, mais nous voyons la muraille grimper dans la montagne au soleil couchant. Il temps de rentrer en ville pour trouver un logement.

La ville est très industrialisée, nous ne voyons que des cheminés et un truc qui ressemble à un réacteur nucléaire. Il n'y a pas trop de circulation, mais l'air est chargé en pollutions diverses. Le premier hôtel que nous choisissons n'accepte pas les étrangers, nous en trouverons un autre. Nous serons chacun dans une chambre à trois personnes avec deux autres touristes. Je suis avec un malais et un suisse qui voyagent ensemble. Le suisse d'une cinquantaine d'année, me raconte tous ces déboires avec les Chinois, il est virulent dans ces propos.

Au restaurant, nous prenons du poulet. Pendant tout le repas nous cherchons de quel type de viande il s'agit. Nous en conclurons que ce sont juste des morceaux de gras de nature animal avec de la sauce. Heureusement le riz ressemble à ce dont nous avons l'habitude.

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