Je me lève avec le soleil. Les montagnes sont toujours debout. Je roule au frais avec d'un côté de la route le massif montagneux et de l'autre une plaine jusqu'à l'horizon.

En fin de matinée, les montagnes me quitteront pour partir vers le Kirghizstan. Au bout d'une vingtaine de kilomètres, la première crevaison pointe le bout de son nez. Le pneu acheté il y a deux jour s'est usé à une vitesse fulgurante. Je sais que j'ai un léger défaut de parallélisme que j'ai du mal à régler mais quand même!! En découpant un vieux pneu pour l'emboîter dans un autre vieux pneu, j'arrive à faire quelques chose qui tiendra la journée et plus je l'espère.

Le Solex roule à peu près bien, juste des ennuis de carburation à cause d'une essence d'une qualité douteuse. Vivement que je fasse le plein !

La route est un peu plus chargée en circulation, ce n'est pas quand même pas le périphérique, même en pleine nuit. Il notamment plus d'autocars. Ce qui est marrant, c'est que ce sont souvent des vieux cars français ou allemands, il y a encore les inscriptions des noms des compagnies avec les numéros de téléphone. A la tombée de la nuit, je trouverais difficilement un emplacement pour dormir dans cette région irriguée, donc cultivée.

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