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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

4 octobre - Chijinbao + 10 kms

39°N 59' 58" 97°E 30' 14"

Réveil aux aurores dans la fraîcheur du désert. La route monte et mon Solex ne fonctionne guère mieux que la veille malgré les dernières interventions à la tombée de la nuit. Après une nouvelle constatation du dysfonctionnement, nous procédons à une mise au point paranormale, qui a pour effet d'améliorer la vitesse de l'engin. Les autres problèmes mécaniques de la journée seront d'ordre pneumatique, donc plus rationnels.

Nous tombons par hasard sur un site touristique. Il n'est référencé dans aucun de nos guides. Il s'agit de ruines d'un fort de l'époque de la route de la soie. Il ne reste que les remparts. Nous arrivons à entrer sans contribution financière, il n'y a strictement rien à voir. Les quelques cars de touristes garés devant ont déversé leur contenu dans la boutique et les toilettes du site. Ils vendent d'ailleurs une plante médicinale magique qui guéri tout et procure du bonheur, il y a peut-être une affaire à faire...

Nous poursuivons la route à travers les immenses étendues désertiques. Dans le passage des oasis, nous voyons les couleurs de l'automne arriver. Les températures sont plus fraîches. Sur les montagnes du fond, nous pensons que sont les premières neiges que nous voyons et non les neiges éternelles. Nous trouverons un petit restaurant fort sympathique pour le déjeuner. La cuisine est bonne et épicée. Au moment de payer le gérant souhaite que l'on paye avec de la monnaie française, sans doute pour sa collection ou pour frimer avec ces amis. Nous n'avons malheureusement que quelques pièces (françaises et kazakhs), ce qui le ravira tout de même. Il apprend à son fils de trois ans à dire bye-bye.

A l'arrivée dans une petite ville, nous décidons de faire quelques courses alimentaires. A l'arrêt des Solex, en moins de deux minutes (le temps d'acheter deux bouteilles et un paquet de gâteau), nous comptons plus de vingt personnes autour de nous. Tous les gens qui passaient par là, à pied ou en vélo, se sont arrêté. Ils scrutent nos machines, nos équipements. Ils touchent et tâtent tout. Les plus audacieux nous posent des questions.

Dix minutes plus tard, à l'arrêt des canaux d'irrigation, nous retrouvons le calme des grands espaces vides. Vers 19 heures, le coucher du soleil nous offre un magnifique paysage pour notre nuit au frais. Comme hier, nous sommes surpris de constater la présence d'un réseau GSM en ces lieux déserts, nous en profitons donc pour nous connecter à Internet.

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