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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

3 Novembre

Dacheng

Avant de quitter l'hôtel pour reprendre la route, je percute sur le nom de l'hôtel. Je ne pense pas que j'aurais pu le trouver tout seul : c'est l'hôtel Hegongyepeixunzhongxin. Je prends la route vers l'est sur 20 kms pour me détourner de la ville fermée aux étrangers, puis j'emprunte une route vers le sud qui n'est pas sur la carte.

C'est une petite route sans trop de circulation qui traverse des zones agricoles. Le soleil voilé, il ne pleut pas et il ne fait pas trop froid. La journée passe vite, d'autant plus que le soleil se couche à 17 heures. Le moteur semble fatigué, mais comme c'est plat, la moyenne reste correcte.

Une crevaison me permet de rencontrer tous les enfants qui sortent de l'école. L'attroupement est immédiat, je me demande comment les voitures arrivent à circuler sans en écraser quelques-uns uns. Je quitte la municipalité de Beijing pour entrer dans la province de l'Hebei.

J'arrive à la nuit tombée à la petite ville de Dacheng. Je trouve rapidement un hôtel avant d'en atteindre le centre. Je me fais accueillir par une dizaine de réceptionnistes. L'hôtel ne dispose pas de lits en dortoir à la nuit bon marché. Ca devient une habitude : je négocie en essayant de leur demander où je peux trouver un hôtel moins cher. Un des responsables qui passe par-là, semble intéressé par voir un étranger dans le coin. J'arrive à 60 % de réduction, je n'en demandais pas autant.

Une demi-heure après mon arrivée, la police vient me rendre visite dans ma chambre. Ils sont trois dont un en uniforme. Ils viennent juste voir la tête que j'ai sur mon passeport. Ils me posent quelques questions son la raison de ma présence ici et me souhaitent une bonne soirée.

Avant de me coucher, je répare mes chambres à air en retard. La baignoire est bien pratique pour détecter les micros trous.

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