Paris-Pékin-Nanchang
- Pour joindre Eric
2 Octobre 2000
Anxi
Lever pas trop tard mais pas trop tôt non plus. Nous prenons un petit déjeuner simili continental dans le petit resto d'en face. En fait, nous mangeons des pancakes qui ne sont que des crêpes. Après cela, il faut bricoler un peu, ce sera juste un peu de graisse sur un câble et un changement de pneu de remorque.
Nous réorganisons le rangement de notre équipement, puis nous quittons l'oasis de Dunhuang. En sortie de ville, nous nous arrêtons prêt d'un champ de plantes hallucinogènes forts connus en Europe pour faire quelques photos. Un peu plus loin, nous feront une halte sur une ancienne tour de guet de la muraille de Chine. Elle était construite en briques de terre cuite et recouverte de torchis. Elle est encore debout et nous regarde de ces six mètres de haut.
Sur toute la route, nous croiserons des vertiges de la sorte. La route traverse toujours le désert et suit une chaîne de montagnes rocheuses. La carte nous indiquait 82 kms pour rejoindre la ville d'Anxi, il faudra en compter plus de 120. Ce n'est pas la première fois que les kilométrages indiqués sur la carte ne correspondent pas à la réalité. Cela ne nous aide pas dans l'établissement d'un planning.
Les moteurs des Solex ont un fonctionnement aléatoire, notamment celui que je chevauche. Sur plus de trente kilomètres il me sera impossible de dépasser les 20 kms/h. Cela ressemble à un problème d'arrivée d'essence malgré que la pompe fonctionne bien. Nous arriverons dans l'oasis d'Anxi à la tombée de la nuit. Tous les gens nous observent et dès que nous nous arrêtons, un attroupement se créé autour de nous. Nous trouverons sans difficulté un petit hôtel pour la nuit. Une petite promenade en ville, un petit diner au marché de nuit et au lit.
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