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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

28 août 2000 - Josaly

Départ matinal avec une crevaison d'une roue de remorque pour commencer la journée. Les réparations faites il y a deux jours n'ont pas tenu. Je change la chambre, je ne fais même pas cinq kilomètres que je crève à nouveau.

Là je n'ai plus rien de rechange. Je tente la technique du scotch qui fonctionne bien. J'arrive à faire les cinquante kilomètres qui me séparaient de Baïkonour, la ville la plus proche.

Je commence par déjeuner dans un restoroute. Je rencontre alors un roumain exilé ici pour travailler. Il me propose de m'emmener chez un garagiste pour mes chambres à air foutu. Il veut payer la réparation, bien sur, je refuse.

La ville de Baïkonour n'est pas ouverte à tout le monde. Il parait qu'il me faut une autorisation pour rentrer (je resterais juste dans la périphérie). Cette ville ne figure pas sur toutes les cartes. C'est le site de lancement des fusées russes. C'est de là que ce cher Youri Gagarine (et les autres) ont quitté la terre pour le cosmos. C'est une ville qui est resté russe en plein Kazakhstan. C'est d'ailleurs un réseau GSM russe qui figure sur mon GSM.

En partant, je me pose dans la steppe pour essayer d'envoyer mon carnet de route, mais j'ai trop de mal à me connecter. Ce ne sera pas encore tout de suite que j'aurais Internet. Je reprends la route en essayant toujours de remonter le vent, mais je n'y arriverais pas. Il fait très chaud et c'est le désert de sable avec quelques touffes d'herbes desséchées.

La journée passe vite. Je croise un superbe 4x4 dernier cri. Celui-ci, en me voyant, fait demi-tour pour venir s'intéresser à mon périple. En partant, il me donne de l'argent pour que j'aille manger. J'essaye de refuser en lui demandant pourquoi, mais il insiste tellement...

J'arrive à la ville de Josaly où je compte passer la nuit. Petite ville qui possède un hôtel. Je m'y rends, la porte est fermée, il n'y a personne. Les gars de la caserne de pompier d'en face me disent q'il faut revenir dans deux heures. Pendant ce temps ils m'invitent à poser ma machine chez et à discuter un peu. Puis ils m'invitent à dîner pour finir avec le thé. Ils essayent de m'apprendre le kazakh et moi le français, ce n'est pas gagné. Ils termineront par m'inviter à passer la nuit.

La soirée est agréable autour d'un film avec Gérard Lanvin doublé en russe.

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