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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

28 juillet 2000

Netishyn

Je me lève tôt, pour éviter de partir trop tard. Petit déjeuné copieux avec soupe, raviolis (spécialité ukrainiène), saucisson à l'ail et bien sur thé. Je fixe mon heure de départ à 11 heures, en sachant déjà que je partirais à midi. La mère me prépare des sandwichs pour le midi, bien que je refuse par politesse. Encore quelques photos et c'est le départ dans l'émotion.

Après 20 kms de route, avec un temps relativement beau, c'est la grosse panne moteur. Je répare dans une station service, et André (un type), me confectionnera une rondelle adaptées à mes besoins avec un morceau de boite de conserve que j'avais récupéré en bord de route. Je repars vers l'est à travers une route en jaune sur la carte. Normalement il s'agit de routes au paysage un peu champètre avec moins de circulation. J'en avais déjà fais les frais hier, ce n'est pas champètre du tout mais complètement buccolique. La route est goudronée au début, puis ce sont des pavés mal taillés, puis c'est un chemin boueux, puis c'est du gravier. Ce qui a couronné le tout, c'est le passage à niveau qui est resté fermé pendant 45 min, par ce qu'ils étaient en train de remplacer les rails. C'est assez difficile moralement de faire cinquante kilomètres sur une route comme celle là alors que j'aurrais pu en prendre une meilleure. Je ferais bien attention de ne plus prendre ce type de route. En plus, il n'y a vraiment pas grand monde sur les routes en rouge sur la carte, qui ne sont d'ailleurs pas toujours en état. Je me met à la recherche d'un hotel t je tombe sur la ville de Netishyn. Cela fait juste un détour de 5 kms de ma route.

C'est une ville au milieu des champs, en plein nul part. Lorsque l'on arrive, on tombe en plein film de science fiction. Il n'y a que des barres d'immeubles d'habitation. C'est une cité géante. Il y a peu de commerces, pas de restaurant (j'en ai pas trouvé), mais quand mêm un hotel. Lui aussi dans un grand immeuble, rien n'a été changé depuis les années soixante. D'ailleurs il n'y pas d'eau chaude mais la télé quand même. C'est assez surréaliste de tomber sur cette ville, alors que l'on quitte des plaines immenses. Il n'y a même pas de réseau GSM ici. J'ai oublié, j'ai crevé aussi aujourd'hui. "

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