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Paris-Pékin-Nanchang - Pour joindre Eric

9 octobre

Wuwei

Réveil aux aurores au pied de la grande muraille. Avant de reprendre la route, nous montons un Solex sur la muraille même pour faire quelques photos.

La route commence par une quarantaine de kilomètres de col. Nous en ferons une partie à pied. J'essaye de m'accrocher à camion pour moins me fatiguer mais cela fait mal au bras. Le chauffeur nous propose de nous emmener, bien sur nous refusons. Selon nos calculs, les maigres informations de la carte, la proximité de la neige, le climat, le fonctionnement des moteurs, le taux d'oxygène dans l'air, nous estimons que nous sommes montés à plus de 2500 mètres d'altitude.

Il fait d'ailleurs frais, voir froid. Le reste de la journée ne sera que descente. Nous prenons le temps de déjeuner dans un petit resto et de nous réchauffer par la même occasion. Le temps est gris, cela ressemble à une journée d'automne à la limite de l'hiver. Nous nous prendrons quelques gouttes de pluie en fin de journée. Le jour se couche rapidement, nous sommes obligés de rouler de nuit pour arriver à la ville de Wuwei.

Nous prenons l'autoroute sans trop nous en rendre compte, cela ne nous pose plus de problèmes. Mais, nous nous apercevons qu'il n'y a pas de sortie prévue pour Wuwei. Nous trouvons un premier chemin de terre qui quitte l'autoroute, mais nous perdons une demi-heure à tourner dans une zone agricole de nuit. Un peu plus loin sur l'autoroute, nous en trouvons un autre qui nous emmène sur la route de Wuwei.

La route traverse d'abord la banlieue, nous nous mettons en quête du centre ville. Ce n'est pas bien compliqué, c'est là où il y a des lampadaires, des magasins, des grands immeubles, des avenues et du monde partout. Nous cherchons alors un hôtel. Chose simple, mais les deux qui correspondaient à notre budget n'acceptent pas les étrangers. Nous sommes systématiquement envoyés sur l'hôtel trois étoile de la ville.

Nous y allons et prenons avec déjà des regrets, la chambre la plus pourrie qui n'est pas à un prix excessif. Dans le petit restaurant de notre dîner, les gens s'échinent à communiquer avec nous. Avec quelques mots d'anglais, un peu de chinois et des dessins, nous arrivons à échanger quelques idées. C'est la première fois que nous rencontrons en Chine de tels efforts pour communiquer, c'est agréable et intéressant. Nous retournons à l'hôtel pour trouver des lits que nous apprécions après les neuf heures de Solex de la journée. .

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