Paris-Pékin-Nanchang
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2 juillet 2000 - Evres - Pas trop loin de Verdun
Lever 9 h - Petit déjeuner. Aujourd'hui dimanche c'est repos, donc départ 10h. Un couple de hollandais à vélo a été plus courageux que nous, ce n'est pas grave on les rattrapera plus tard. Nous commençons pas longer la Marne, c'est bô. Puis les côteaux de vigne font travailler un peu les mollets et e souffrir les moteurs. Nous n'avons pas trouvé de champagne pour le déjeuner, c'est dommage nous nous sommes fait des sandwichs au foie gras le moins cher avec des chips. Les plaines céréalières occupent notre après-midi. Nous avons parfois l'impression d'être la réincarnation de Jean-Paul II. Tout le monde nous connait, en tout cas, on nous dit tout le temps bonjour. A chaque arrêt, un petit interview est inévitable.
On nous demande beaucoup si c'est vrai que l'on va jusqu'à
Pékin, on répond que l'on est sur la route en tout cas. Nous roulons à
une bonne moyenne, aucun vélo ne nous a doublé. Vers 18h15, nous demandons
un camping, on nous propose un jardin, on s'installe juste avant l'orage
qui ne durera pas. Nous aurions du demander un restaurant... Nous mangeons
et nous nous rendons à la salle de fêtes du village pour voir le seconde
mi-temps de la finale de la coupe d'Europe. C'est dommage d'avoir mangé,
il y avait des merguez. Trois télévisions abilement disposées permettre
à une cinquantaine de personnes de visionner le match. Je n'ai toujours
pas compris ce qu'étaient les hors-jeux, ce n'est pas grave, nous avons
gagné et tout le monde était hyper content. J'ai bien aimé les discours
de nos politiciens à la fin du match, ça me faisait penser à une campagne
électorale en Afrique. Il fait nuit, la fête est fini, 23h au mit.
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